samedi 10 octobre 2015

Elles...

Ambiguité... l'écrivain aime à jouer avec les mots...

Endormie après une nuit toride avec elles
Elles me réveillent lentement en s'immiscant dans mes pensées,
Elles en demandent encore, n'en ont jamais assez.

La première arrivée sait qu'elle occupera mes pensées pendant la journée
Mais reste sur le qui-vive parce qu'au fond elle le sait:
J'ai l'oeil alerte et je sais bien les repérer.

Oui je suis faible, je leur cède toutes
Petite ou grande, belle ou affreuse, je m'en fous
Elles sont là pour me distraire

Dans la rue, dans le bus, à l'école, à l'église ou sur le trottoir,
Qu'importe le lieu où je les ramasse!
Je ne fais pas la fine bouche, et au fond je m'en moque
A la fin de la journée, elles se retrouvent au même endroit.

Ce n'est jamais qu'une passade,
Elles ne veulent pas s'en aller, insistent pour rester.
Elles savent que je ne peux pas vivre sans elles
Et elles savent qu'elles ne seront jamais les seules
Pourtant elles restent, me poursuivent parfois jusque dans mes rêves

Elles murissent vite, prennent des formes parfois exagérées
Mais j'aime à les voir se développer,
Se coucher devant moi, s'étirer sans fin à m'en faire perdre la raison

Elles ont du caractère! Oh que oui! Je les aime farouches et obstinées
Quand je fais semblant de ne pas les entendre murmurer à mon oreille
Elles s'entêtent, me font la tête, s'agitent
Finissent par me dévoiler des parties que je n'avais aperçues qu'en sous-entendus
Eveillant mes sens à des moments parfois inappropriés.
Elles s'en moquent, elles savent réclamer de l'attention.

Elles se jalousent mais savent qu'elles n'ont pas le choix
Puis qu'elles ne me quittent pas d'elles-mêmes, elles doivent cohabiter.
Elles savent que je les aime toutes.

Elles,
Mes amours, mes amantes
Mes histoires...


A.C.F.

Encre noire

Etre écrivain: la plume ou le stylo devient l'extension de la main.... l'encre rend visible les pensées....

Encre noire, noire de mes déboires
Tu parcours ces lignes comme le sang dans mes veines
M’allégeant prestement de mes tourments et peines
Tu te déposes sur cette page comme mes larmes sur le sol
Que dis-je ? Tu t’écrases…
Dans une singulière et silencieuse frénésie
Tu contournes sciemment l’empreinte de mes larmes
Dessinant des courbes où je veux me blottir
Qu’essaies-tu de me dire ?
Que me promets-tu là ? Et oserais-je y croire ?
Tu es pleine de bonnes intentions, je crois,
Mais le chemin que tu traces est irrégulier,
Fait de recoins sombres et d’espaces malhabiles,
Fossés entre les mots où je risque la chute,
Triste destin guettant au détour d’une virgule.


Encre noire, seule échappatoire
Tu t’appropries ma douleur, la figes sur cette feuille
Qui entremêle fibres de résineux, barreaux rigides,
Et fibres de feuillus, tendre matelas
De la geôle poétique dont tu la rends prisonnière.
Tu la déguises et la masques…
Mais qui crois-tu tromper ?
Je sais mieux que quiconque de quoi elle est faite
Et à quoi elle ressemble.
Douleur aigue, qui ne peut ni ne veut s’atténuer
Profonde mélancolie qui hante mon esprit en ruine
Où subsistent encore aux événements funestes qui se sont succédé
Des résidus d’espoir.


Encre noire, portrait de désespoir
Tu reflètes bien mieux qu’un miroir la couleur de mon âme
Chaque lettre, chaque mot, oxygène fait d’encre
Evacue mes misères, me sert de purgatoire.
Mais…
Arrête-toi ! Tu m’essouffles…
Sans même t’en rendre compte tu me tiens en haleine et me coupe le souffle.
Ne le vois donc tu pas ?
Ce n’est point une course contre le temps :
L’ennemi, l’opposant, l’adversaire, c’est moi !
Laisse-moi te maitriser, gouverner ton tracé !
Veux-tu être mon arme ?
Nous deux contre le monde, nous ferons des ravages
Et inscrirons notre aventure au fil des pages !
Mais que vois-je… ? Tu t’affaiblis…
Qui sera fort pour nous deux si toi aussi tu t’épuises ?


Encre noire, au reflet d’espoir
Va donc te reposer, tu en as fait assez !
Tu n’as pas échoué, tes efforts vont payer !
Tu as semé dans ton sillon des graines d’espérance
Que j’ai bien pris le soin et le temps d’arroser !
Je promets d’être forte, forte pour nous deux…
Amie bien appréciée, va donc te reposer !
Je signerai à l’encre rouge pour notre accord sceller.


A.C.F. (à l’encre rouge)

mercredi 16 juillet 2014

Nouvelles du tome III de la saga T.R.A.C.K.

Bonjour à tous et à toutes !

Premièrement je m'excuse pour le délai entre mes posts. Je donne la priorité à mes études (c'est bientôt fini) mais je continue à écrire...

En conséquence, le troisième tome de la saga avance lentement du coup, mais je vous réserve quelques petites surprises: plus de voyage, d'action, de magie, de sentiments...? J'espère que vous viendrez découvrir ces nouvelles aventures !

Alors, on m'a demandé: "Pourquoi il n'y a pas de carte d'Ouhr?"
Ma réponse: "A chaque tome il y a des transformations importantes faites à la planète, des changements d'univers, trop de choses qui bougent ! Du coup je pense que ce n'est pas la peine d'avoir une carte dans un tome qui, de toute façon, ne sera pas valide dans les autres tomes."

Bien entendu, le troisième tome n'échappe pas à la règle, alors on va voyager un peu, explorer différent endroits... !

Un petit extrait (qui sera très certainement retravaillé et corrigé): 

"Michael murmura sur un ton préoccupé :
— Ils n’ont pas livré bataille…
— Comment ça ? s’enquit Charlotte.
— Ce… ce spectacle auquel on a assisté… ce n’était qu’un simulacre de combat !
— Ce que tu appelles « simulacre » à moi m’a paru bien réel… dit Anna, étonnée de la remarque de Michael.
— Anna, j’ai lu des choses sur ces créatures. Elles ont beaucoup plus de force que ce qu’elles ont montré… Aucune des parties n’a montré son vrai potentiel ! Ces créatures évaluaient mutuellement leur force sans pour autant afficher leur vraie valeur !
— Tu penses que… commença Anna avant d’être brutalement interrompu par le mage.
— Je sais que quelque chose de plus gros se prépare. Je sais qu’ils le savent tous. Et je sais qu’ils le craignent tous. Je peux sentir leur peur et surtout, je me souviens des paroles des Olythées du camp de Ryami… elles attendent leur réveil. Elles attendent son retour !
— Mais comment peuvent-elles en être aussi sûres !?
— Ça malheureusement je ne le sais pas… et c’est ce que je ne comprends pas. Si Roxann et ses compagnons nous faisaient vraiment confiance, ils nous auraient sans doute mis dans la confidence…
— Comment veux-tu qu’ils fassent confiance à des personnes qui ne sont pas comme eux, et qui en plus ont été avec leur ennemie… ? Michael, je garde encore espoir de faire revenir Tina…
— Mais ce n’est plus Tina…
— Quelque part au fond de moi, je sais que c’est Tina…
Alors qu’elle disait cela, le collier d’azur qui avait viré au rouge après avoir absorbé l’âme des jumelles, répandit de la chaleur dans son corps.
— … et je sais qu’elle attend mon aide… ! finit Anna en détournant son regard de Michael."

N'hésitez pas à réagir à cet extrait ! 

A bientôt !